19 mai 2024

Entretien avec SM Bara Baman Alphonse, chef de 3ème degré du village Nganké dans l’arrondissement de Bertoua 1er et membre actif du MOÏNAM, mouvement d’intégration et d’assistance mutuelle.

“…nous soutenons sans cesse, les Institutions Républicaines…

Quelle est la contribution du MOÏNAM pour la sauvegarde de la paix, de l’unité nationale de et la stabilité des Institutions Républicaines ?

Il faut noter que le mouvement MOÏNAM s’est fixé pour objectif de mobiliser la communauté Gbaya autour d’un concept connu à savoir : l’intégration et l’assistance mutuelle, la solidarité et la promotion de l’épanouissement de ses membres. A partir de ces aspects, le MOÏNAM contribue déjà à la sauvegarde de la paix. Pour atteindre ces objectifs, il faut qu’il ait la paix au sein de nos communautés. Dans la logique de la solidarité, le MOÏNAM établit des relations fraternelles et étroites avec toutes les autres communautés de son environnement. Le MOINAM à ce titre participe bel et bien à la construction nationale, par la préservation de la paix, de l’unité nationale. Egalement, nous soutenons sans cesse, les Institutions Républicaines car sans celles-ci, on ne parlerait pas de MOÏNAM. Il convient de le dire ici avec force, que les Gbaya sont un peuple épris de paix et d’amour. Avec le MOÏNAM, nous nous attelons à consolider cet acquis naturel.

Quelle place occupe le MOÏNAM dans la construction de l’édifice national, qu’est le Cameroun ?

Il faut dire que le MOÏNAM, aux côtés des autres communautés, participe à la construction et à l’édification de notre pays. Vous allez constater que le MOÏNAM au Cameroun est installé dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord avec des antennes dans tout le reste du pays où sont installés ses membres. A travers, l’agriculture, l’élevage et d’autres activités dans divers secteurs de la vie nationale le peuple Gbaya donne sa contribution pour le développement harmonieux de notre cher et beau pays. Ce grand rassemblement des forces vives du MOÏNAM donne l’opportunité d’exposer nos talents et connaissances à travers la culture. Nous mettons donc à profit ces atouts pour prendre part active au train de l’émergence qui est en bonne marche. C’est l’occasion pour nous de dire que nous restons ouverts et disponibles à donner le meilleur de nous-mêmes impulser le développement.

Propos recueillis par Gustave EPOK

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