L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) a organisé cette semaine à Garoua un séminaire sur la cybercriminalité. Ce workshop de renforcement des capacités des personnels des administrations publiques de la région du Nord avait pour thème :”la sécurisation des systèmes d information des administrations publiques, socle de l’accélération de la transformation numérique du Cameroun.“
Dans le cadre de sa mission de sécurisation du cyberespace national d’une part, et da la promotion des TIC d’autre part, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC) mène des activités de renforcement des capacités des Personnels de l’Etat dans le domaine des TIC.
L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) a organisé du 29 juin au 1er juillet 2022 à Garoua un séminaire sur la cybercriminalité. Ce workshop de renforcement des capacités des personnels des administrations publiques de la région du Nord avait pour thème : «la sécurisation des systèmes d information des administrations publiques, socle de l’accélération de la transformation numérique du Cameroun.» Les travaux étaient coordonnés par Bouba Djamaa, directeur de la division des Études et du Développement des technologies, représentant du DG de l’Antic, le Pr. Ebot Ebot Enaw.
Il conviendrait de rappeler que dans l’objectif d’améliorer le cadre de travail des Agents publics et ainsi la qualité de service offert aux usagers, les Administrations Publiques ont mis en place des systèmes d’information. Ceci s’inscrit dans le cadre de la mise en place progressive du gouvernment et de la transformation digitale de l’Administration publique. Ces systèmes d’information sont essentiels pour mener à bien les missions de l’action publique ; toutefois des risques liés à leur usage existent notamment les menaces d’exfiltration de données confidentielles, la diffusion non autorisée des documents confidentiels, les menaces d’indisponibilité de ces systèmes, d’atteinte à la vie privée des usagers, voire de sabotage des systèmes d’information. Des audits de sécurité menés dans les Administrations ont détecté l’existence de plusieurs vulnérabilités pouvant être exploitées par des pirates pour mettre à mal ces systèmes. « l’ANTIC a identifié au cours du premier semetre de l’année 2021,10 000 vulnerabilités sur trente (30) sites Web et applications en ligne des administrations publiques et Entreprises privées sensibles .Ce nombre élevé de vulnerabilités s’explique essentiellement par le fait que plusieurs technologies web utilisées par administrations sont obsolètes ,et necessitent d’etre mises à jour. l’ANTIC constate cependant pour le deplorer ,le peu d’engouement manifesté par les administrations à mettre en oeuvre les recommandations qui sont faites en vue de corriger ces vulnerabilités», indique Bouba Djamaa, directeur de la division des Études et du Développement des technologies, représentant du DG de l’Antic .D’où l’importance de la sécurisation de ces systèmes afin de répondre aux objectifs fondamentaux de la sécurité que sont la disponibilité, la confidentialité et l’intégrité des données. Il est donc impérieux que les Administrations puissent mettre en place une politique de sécurisation de tous leurs actifs informationnels et leurs systèmes d’information se montrant ainsi un exemple en matière de cybersécurité en vue de l’accélération du processus de transformation digitale au sein desdites administrations. La sécurisation est un processus permanent, qui doit tenir compte des évolutions des services afin d’adapter et de contrôler ses objectifs aux besoins. Ainsi les personnels des administrations publiques responsables des ces systèmes devraient-ils disposer des compétences nécessaires et à jour pour pouvoir être capables de résoudre les problèmes de sécurité qui pourraient arriver.
Pour le chef d’antenne régional de l’ANTIC pour la région du Nord ,Monsieur Kouberda ABEL «Ce séminaire vise à doter le personnel des Administrations publiques de connaissances et compétences techniques leur permettant de sécuriser leurs systèmes d’information et, partant, de promouvoir la gouvernance électronique qui est un levier important d’optimisation des performances des Administrations. Il s’agira de les aider à connaître les principes de la sécurité de l’information et de la protection des actifs informationnels tels que les menaces, les risques, les vulnérabilités et les contrôles et également de connaître l’ensemble des activités et mesures nécessaires pour assurer une protection suffisante, complète et contrôlée de l’ensemble des actifs informationnels. Tout ceci permettra d’assurer la continuité des activités régaliennes ; de prévenir la fuite d’informations et des documents sensibles et de renforcer la confiance des citoyens, usagers et des entreprises dans les téléprocédures mises en place pour les administrations pour améliorer la qualité des services offerts aux usagers». L’ANTIC a identifié au cours du premier semetre de l’année 2021, 10 000 vulnerabilités sur trente (30) sites Web et applications en ligne des administrations publiques et Entreprises privées sensibles .Ce nombre élevé de vulnerabilités s’explique essentiellement par le fait que plusieurs technologies web utilisées par administrations sont obsolètes ,et necessitent d’etre mises à jour. l’ANTIC constate cependant pour le deplorer, le peu d’engouement manifesté par les administrations à mettre en oeuvre les recommandations qui sont faites en vue de corriger ces vulnerabilités.
Par Félix SWABOKA.