21 novembre 2024

🛑🛑🛑 Tabaculture: Éternel foutoir à l’Est ? De l’avis de certains observateurs, ce secteur est devenu un gouffre à sous qui bénéficie exclusivement à quelques personnes sans aucun intérêt pour le développement collectif des acteurs locaux.

Les acteurs de la filière en pleine incertitude depuis quelques semaines. C’est suite à un possible financement en gestation à hauteur de 150 millions de FCFA et au profit des Groupes d’intuitives communes (GIC) reconnus par la Fédération des planteurs de tabac et autres cultures vivrières du Cameroun (Fptc) dans la région de l’Est. Selon nos informations, seuls 30% de cette enveloppe globale sera destinée aux planteurs. Et le financements remboursable provient des caisses de la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (CAPEF). Une situation qui donne des frayeurs et des grincements de dents aux acteurs locaux.

En effet, par le passé, un financement similaire des pouvoirs publics à travers le Ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) avait été mis à disposition et distribué dans ce même modèle de répartition aux acteurs locaux. Il est révélé qu’une grande part de cette enveloppe avait donc été ventilée entre petits copains sans justificatifs. Entre temps, les planteurs, véritable cheville ouvrière du secteur de la tabaculture à l’Est continuent de croupir dans la misère tandis qu’une petite poignée vit sans le moindre souci.

Au regard de ce qui précède, les planteurs de tabac installés dans les départements du Lom et Djerem et de la Kadey souhaitent vivement que les décideurs se servent des échecs du passé pour comprendre le présent et préparer l’avenir. À l’instant où une mission d’inspection de la CAPEF séjourne à la FPTC de Bertoua, il est souhaitable que les mandataires de cette institution soient lucides et travaillent en harmonie pour les intérêts collectifs des planteurs de la région de l’Est plongés dans le dénuement.

La filière de la tabaculture va-t-elle continuer à battre de l’aile sous les regards impuissants des élites de la région de l’Est ?

Il faut bien que quelque chose soit fait à l’ère de la décentralisation effective. Le silence complice des uns et des autres pourrait être fatale.

Par Gustave Epok

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