AveuglĂ©s par les intĂ©rĂŞts financiers que gĂ©nère le secteur Ă©ducatif au Cameroun au regard de la juteuse subvention des pouvoirs publics et des nombreuses facilitĂ©s offertes par l’administration fiscale, certains opĂ©rateurs Ă©conomiques aux allures impĂ©rialistes, ont optĂ© d’ouvrir en cascade, des groupes scolaires dans nos villages et quartiers. Ces institutions naissent et grandissent tels des champignons. Elles attirent au passage des centaines de milliers de parents en quĂŞte d’un meilleur encadrement pour leurs progĂ©nitures. Ă€ bien y voir, ces structures ne respectent aucune norme en la matière mais curieusement, le business prend de l’ampleur et de l’Ă©paisseur. De plus en plus, l’on assiste Ă la naissance de ces Ă©coles fantĂ´mes dans nos milieux de vie respectifs. Ce qui Ă©tonne le plus est que , derrière ces promoteurs d’Ă©coles de cachent des agents publics et fonctionnaires très cupides. Ils sont parfois encore en activitĂ© ou retraitĂ©. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont complices car laissant prospĂ©rer Ă ciel ouvert, ce commerce au nom de l’Ă©ducation de nos enfants. S’il y en a qui se dĂ©marquent positivement, le plus gros regret repose sur la masse.
Ă€ l’aune de la prochaine rentrĂ©e scolaire 2022/2023, le ministre de l’Ă©ducation de base, Laurent Serges Etoundi Ngoa vient de passer la serpillière sur ce tableau sombre et lugubre. Dans la ville de Bertoua, pas de 20 Ă©coles primaires sont classĂ©es clandestines. Les parents et les Ă©lèves sont invitĂ©s Ă prendre du recul avant d’opĂ©rer le choix avant la date du 05 septembre prochain, jour de rentrĂ©e scolaire solennelle au Cameroun. Ça gazouille dĂ©jĂ !