C’est Ă quoi s’apparente la mise Ă l’Ă©cart de quatre agents communaux par le chef de l’exĂ©cutif. D’après le document en circulation dans les rĂ©seaux sociaux, Alain Wilfried Menganas argue qu’il ne peut plus payer les salaires et les cotisations sociales desdits agents pour tensions de trĂ©sorie. Or, dans le mĂŞme espace de temps, il vient aussi d’engager le recrutement de quelques cadres communaux qui seront chèrement payĂ©s. Ce qui va plutĂ´t augmenter la masse salariale de la Commune au lieu de la diminuer au regard des difficultĂ©s. Bien Ă©videmment, l’on s’interroge sur les mobiles qui ont poussĂ© le maire Ă engager le processus de recrutement de ces agents Ă©cartĂ©s aujourd’hui sans au prĂ©alable dĂ©terminer que ces derniers allaient occuper des postes de responsabilitĂ© qui ne produisent rien de concret au sein de cett CollectivitĂ© territoriale dĂ©centralisĂ©e.
Était-ce une promesse politique auprès de son Ă©lectorat dont il vient de se rĂ©signer ?Â
Une source introduite au sein de cette municipalitĂ©, renseigne que des assurances avaient donnĂ©es par le maire sur la disponibilitĂ© des liquiditĂ©s garantissant le paiement des salaires. Cela avait Ă©tĂ© dit au cours de la dernière session du conseil municipal consacrĂ© au vote du budget. Mais contre toutes attentes, le patron de la Commune de Diang, l’une des plus pauvres du Lom et Djerem, dit-on en a dĂ©cidĂ© autrement. Qu’est-ce qui n’a pas marchĂ© ?
Les faits sont donc lĂ !Â
Dissang Guy Merlin, Bangda Beng Francis Molière, Djoni Jean Martial et Djoni Mineli Claude sont notifiĂ©s d’un avis collectif de cessation d’activitĂ©s Ă la Commune de Diang depuis la date du 13 septembre 2022. En effet, le maire annonce la suppression de certains postes de travail pour “non rentabilitĂ© et aussi pour impossibilitĂ© de pouvoir payer les charges salariales et sociales”. Alain Wilfried Menganas prĂ©cise qu’il prendre toutes les dispositions nĂ©cessaires afin d’Ă©viter des cas d’abus par l’une des parties au moment oĂą il met fin Ă cette collaboration. Mais seulement, d’autres sources indiquent que cette mĂ©thode de travail est peu productrice et Ă©loignĂ©e de l’objectivitĂ©. En effet, l’on reproche au maire d’avoir juste Ă©cartĂ© certains agents communaux qui lui sont pas fidèles et loyaux. « Lors de la clĂ´ture du championnat de vacance organisĂ©e par la Commune, l’un des agents communaux Ă©cartĂ© dans cette liste n’a pas acceptĂ© de mettre ses appareils de sonorisation Ă la disposition du maire car il a souhaitĂ© ĂŞtre payĂ© en avance pour la location desdits appareils. Pour avoir donc refusĂ©, c’est sans surprise qu’il soit Ă©cartĂ© par son patron. Bien au-delĂ , la dĂ©cision du maire vise juste Ă rĂ©gler ses comptes Ă ses ennemis politiques», confie j’en source Ă Diang.
Le moins que l’on puisse dire pour le moment est le divorce est pleinement consommĂ© entre les 4 agents communaux compressĂ©s parmi le personnel et le chef de l’exĂ©cutif. L’on apprend qu’il règne un climat d’incertitude au sein de l’organe dĂ©libĂ©rant depuis la publication de cette note de service. Certains Conseillers municipaux en colère fulminent dĂ©jĂ un plan tacite pour humilier Alain Wilfried Menganas. L’homme quant Ă lui, reste serein malgrĂ© ces menaces de ses dĂ©tracteurs. De l’avis de ses proches, il reste dĂ©terminĂ©s Ă travailler au profit des populations locales afin d’impulser le dĂ©veloppement de cette bourgade.
Dossier Ă suivre.