L’établissement scolaire situé dans l’arrondissement de Bertoua 1er est de nouveau englué dans des affaires de malversations financières. En effet, l’opacité dans la gestion des fonds de l’Association des parents d’élèves et des enseignants (APEE) est dénoncé par certains membres du bureau exécutif. Ceux-ci estiment que le nouveau président, depuis son élection n’a jamais convoqué une seule réunion du bureau pour échanger avec les membres (parents et enseignants). Et selon certaines indiscrétions, le budget alloué pour le fonctionnement du bureau exécutif est de 2.6 millions de FCFA et que le président en exercice a déjà décaissé la somme d’un million de FCFA. On parle également d’un vaste réseau de copinage dans les marchés (achats des table-bancs, mise en place des espaces verts et des aires de jeux…). Des projets qui ont englouti déjà des faramineuses sommes d’argent estimées en millions de FCFA. Et le chef d’établissement dans tout cet imbroglio ? Ses collaborateurs par peur de représailles fulminent leur colère.
Informées, les autorités administratives sont déjà sur le dossier. Sur instruction du préfet du département du Lom et Djerem, une réunion de crise vient de se tenir dans les services de la sous-préfecture de Bertoua 1er. Là-bas, le président du conseil d’établissement, le proviseur et le président de l’APEE se regardent en chien de faïence. Chacun rejette la faute sur l’autre. On a du mal à cerner les responsabilités. La voracité de l’ordonnateur principal des fonds est étalée au grand jour. D’où la naissance des conflits de compétences et d’intérêts. La guerre des loups a pris le dessus et seuls les plus malins vont s’en sortir. Voici donc le Lycée de Diang de nouveau sur la sellette des établissements scolaires problématiques. Enquête en cours de téléchargement.
Par Gustave Epok.