par Sous emprise des stupéfiants, Ntinty Moïse va abattre sa concubine Magi, âgée de 24 ans avec qui il vivait en union libre et ayant comme fruits de leur amour, deux enfants.
C’est dans le campement pygmée Méyebot du village Ekom, hors agglomération à PK 34, dans l’arrondissement de Lomié, département du Haut-Nyong à l’Est que le crime crapuleux s’est produit le lundi 21 août dernier. Sur le lieu du crime au sol, hormis les deux corps : celui de Ntinty Moise, 35 ans et sa dulcinée Magi. Plus un nourrisson d’environ 11 mois vivant qui pleurait, et une arme à feu de fabrication artisanale calibre 12. Une découverte macabre qui a plongé tout le campement dans l’émoi et la consternation totale. « C’était un couple vraiment irréprochable dans le coin. Il marchait et allait partout ensemble. Et même lorsqu’on se retrouve pour boire, il Moise va toujours vous dire que je garde pour ma femme… » témoigne tristement Edouard Nkoul, compagnon de Ntinty Moise. Avant de rajouter que c’est par les cris de détresse du Bébé que les populations du campement seront alertées du crime. Aussitôt, les riverains vont faire appel à la brigade de gendarmerie de Lomié qui s’est immédiatement rendue sur les lieux en compagnie de l’infirmier de l’hôpital de district pour constatations des faits sur instruction du Procureur de la république près les tribunaux d’Abong-Mbang.
Selon des sources sécuritaires, « Mademoiselle Magi, fille de Ntonga Calvin et de Yaya, originaire du campement pygmée de Payo a reçu une balle au niveau de la tête de son concubin assassin, le nommé Ntinty Moise, 35 sans autres précisions. Après son forfait, l’homme va retourner l’arme contre lui-même au niveau du coup » nous confie après constatation. Le Bébé sera remis à dame Daïna épouse de Alounou Ndom Jérémy, frère aîné de l’assassin. Au terme de l’autopsie du médecin, les corps déjà en état de putréfaction seront remis aux familles en présence du chef de village Ekom, par Lomié qui procèderont à l’inhumation immédiat. L’arme du crime et les douilles vides ont été saisi et déposées à la brigade territorialement compétente d’où une enquête sera ouverte.
Par Bossis EBO’O
