La mise en place par la CDHC/Antenne du Nord ,de clubs droits de l’homme dans les principaux établissements d’enseignements secondaires de la ville de Poli contribuer à l’éradication des phénomènes de drogues et de violences dans ces milieux scolaires.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’instruction du Président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun le Professeur ,JAMES MOUANGUE KOBILA donnée aux chefs d’antennes de cette institution par note d’information en Janvier 2023 les invitant, « chacun dans sa région de compétence doit prendre toutes les dispositions pour la création de clubs Droits de l’homme dans tous les établissements d’enseignement secondaire ,universitaires publics et privés . L’antenne régionale CDHC pour le Nord, sous la conduite du chef d’antenne Madame Marthe Menyie ONDOUA et DOUMBE Stéphane Aurélien ont entrepris les diligences nécessaires à la mise en place effective de clubs Droits de l’homme dans le Département du Faro. Dans le cadre de la mise en œuvre de sa mission de Promotion, de Protection et de Prévention de la torture dans tous les lieux de privation de liberté, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun à travers son Antenne du Nord à mener une Caravane de sensibilisation, création des Clubs Droits de l’homme, cliniques juridiques, affichage du numéro vert et visite des lieux de privation de liberté dans le département du Faro du 25 au 29 novembre 2024. L’objectif général de cette mission est de sensibiliser et d’améliorer les connaissances des populations sur les instruments de promotion et protection des Droits de l’homme, sur l’existence du numéro vert de la CDHC le 1523, recueillir les dénonciations et allégations des violations des droits de l’homme, de procéder à la visite des lieux de privation de liberté et enfin procéder à la création des Clubs Droits de l’homme dans certains établissement de la ville de Poli.
Spécifiquement il était question :de faire connaitre aux populations leurs Droits et l’existence de la CDHC ainsi que son numéro vert le 1523 ;de distribuer la loi portant création, organisation et fonctionnement de la CDHC aux autorités ;de créer des Clubs Droits de l’homme dans certains établissements ;d’afficher et de distribuer le numéro vert de la CDHC le 1523 dans les administrations et lieux publics ; de recueillir les dénonciations et allégations de violation de droits ; de trouver des solutions à certaines dénonciations ; d’accompagner et faire un suivi spécifique des victimes de violation des droits de l’homme. Et de procéder à la visite des lieux de privation de liberté et la remise des dons à la prison principale de Poli. En rappel la loi n° 2019/014 du 19 juillet 2019 portant création, organisation et fonctionnement de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun (CDHC) dispose dans son article 3 que : « la Commission a pour mission la promotion et la protection des droits de l’homme, ainsi que la prévention de la torture dans tous les lieux de privation de liberté. A ce titre, elle peut demander à toute administration une étude ou un rapport sur une question qui relève de sa compétence et mener des études en matière de droits de l’homme au profit des administrations qui en font la demande ».
L’article 4 de cette loi dispose : « La Commission contribue au développement d’une culture des Droits de l’homme fondée sur les idéaux de paix, d’égalité en droits et en devoirs, de respect mutuel et de développement durable, à travers notamment : la vulgarisation des instruments juridiques des Droits de l’homme ; la sensibilisation du public sur diverses thématiques relatives aux Droits de l’homme, y compris la question du genre, ainsi que les droits des groupes vulnérables ; la recherche, l’éducation et la formation en matière des droits de l’homme ;L’article 5 de la même loi dispose que «pour l’accomplissement des missions prévues à l’article 4 ci-dessus, la Commission : mène des campagnes de sensibilisation, d’information et de communication pour éduquer le public ;contribue à l’éducation et à l’enseignement des droits de l’homme dans tous les cycles de formation et dans les milieux socioprofessionnels ;organise des séminaires, ateliers, conférences sur les thématiques des droits de l’homme ;recueille la documentation et encourage la recherche en matière de droits de l’homme […] (article 5).L’alinéa 1er de l’article 8 de la loi susvisée dispose qu’: « [en] tant que Mécanisme National de Prévention de la Torture, la Commission effectue des visites régulières de tous les lieux de privation de liberté […]»
Par Félix SWABOKA.