22 décembre 2024

Faro : le Délégué régional des enseignements secondaires du Nord Benjamin Boussa inspecte les structures déconcentrées de son Ministère.

 

Benjamin Boussa est allé prendre contact avec ses collaborateurs, mais aussi s’imprégner de leur quotidien. Dans un contexte marqué par la digitalisation des enseignements, et la mise en vitrine du concept clean school .

 

 

Le Délégué régional des enseignements secondaires du Nord Benjamin Boussa , nommés par le ministre des enseignements secondaires, a entamé une tournée de prise de contact dans le departemant du Faro dans la région du Nord . Benjamin Boussa est allé prendre contact avec ses collaborateurs, mais aussi s’imprégner de leur quotidien. Dans un contexte marqué par la digitalisation des enseignements, et la mise en vitrine du concept clean school . Dans les différentes inspections, tout comme dans les lycées et ENIEG du département du Faro , visités par le délégué régional MINESEC Nord, c’est un air de sérénité et d’abnégation au travail qui règne. Benjamin Boussa est allé non seulement prendre contact avec ses collaborateurs, mais aussi s’imprégner de leur quotidien. Dans un contexte marqué par la digitalisation des enseignements, et la mise en vitrine du concept clean school, le nouveau délégué régional des a invité ses collaborateurs à être disponibles, assidus et ponctuels au travail. A réuni à Poli les chefs d’établissements publics et privés, les inspecteurs, les présidents d’APEE et présidents des conseils d’établissement dans le cadre d’une mini sectorielle qui vise à définir les stratégies d’une bonne collaboration, gage de la réussite des élèves aux prochains examens officiels de la session 2024. Benjamin Boussa, dans la foulée de sa tournée de prise de contact dans les inspections et services du MINESEC dans le Faro, a procédé au lancement de la semaine nationale du bilinguisme au lycée de Poli .Les acteurs en charge de l’Education dans le département du Faro se sont mobilisés pour faire des élèves, des citoyens camerounais parfaitement bilingues. Dans le Nord, c’est la ville de Poli dans le département du Faro qui a servi de rampe de lancement des activités marquant cette 19e édition, en présence du délégué régional des enseignements secondaires pour le Nord, Benjamin BOUSSA.

Selon les autorités en charge de l’Education au Nord-Cameroun, la culture de la langue anglaise est la chose la mieux partage dans les établissements scolaires. L’anglais est la chose la mieux partagée dans la région du Nord où la langue officielle dominante reste le français. Ce constat a été fait à Poli , date du lancement de la semaine du bilinguisme, au lycée de Poli .L’hymne national (entonné en anglais) a été proprement apprécié par le Délégué Régional des enseignement secondaires . “Nous constatons dans cette partie du pays le Cameroun est bilingue et idem pour les Camerounais. Même l’anglais ne dépasse plus les élèves “, relève un enseignant du lycée Bilingue de Poli . Toutefois, la préférence des citoyens de la région du Nord, voire de toute la partie septentrionale du pays pour le fufuldé, langue véhiculaire plutôt populaire, repose le problème du multilinguisme au Cameroun et, partant, de l’appropriation d’une ou de plusieurs langues nationales comme langue officielle à côté des langues coloniales importées. Il est peut-être temps, face à la résistance des peuples du Cameroun à se voir imposer certaines langues, d’envisager comment prendre en compte les réalités linguistiques locales pour réinventer une pédagogie fonctionnelle de pénétration des langues officielles. Mais pour le moment, on est bien obligé de constater que c’est encore le rejet de l’anglais dans la région du Nord-Cameroun. Ce qui suscite des critiques d’observateurs avertis. Dibe Hamadou , un parent d’élèves croit savoir qu’il n’existe d’établissement bilingue public que de nom à Garoua : “C’est deux blocs séparés. On enseigne en anglais dans l’un et en français dans l’autre. Cela ne promeut pas le bilinguisme“. La proportion d’enseignants de langue anglaise dans la région du Nord-Cameroun est l’une des plus faibles du pays. Les écoles primaires ne disposent presque pas d’enseignant dans cette matière. “C’est chaque maître qui donne le cours d’anglais aux élèves. Ce n’est qu’au secondaire qu’ils peuvent véritablement connaître ce que c’est que l’anglais“, confie un enseignant de l’école primaire.

Par Félix Swaboka

 

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