Le Ministre des Transports, Jean Ernest NGALLE BIBEHE a présidé en présence de son homologue centrafricain et du Gouverneur de la région de l’Est la réunion de concertation relative à la levée du mot d’ordre de grève sur le blocage du trafic sur le corridor Douala-Bangui, dans la salle des actes de la commune d’Arrondissement de Garoua Boulai en présence de plusieurs conducteurs de camions.
Tout part de l’assassinat en terre centrafricaine du nommé MOHAMMADOU AWALOU, conducteur de camion camerounais le 18 Novembre 2024; un événement malencontreux qui soulèvera plusieurs autres préoccupations des conducteurs de camion qui lèveront donc une grève.
Après maintes discussions, la République Centrafricaine a saisi le Cameroun, pour voir dans quelles mesures résoudre cette problématique ;d’où l’entrée en jeu du Ministre des Transports Camerounais, Jean Ernest NGALLE BIBEHE.
Dans le souci de témoigner leur engagement et leur determination aux conducteurs de camion, les deux ministres ont fait le déplacement pour Garoua-Boulaï afin de passer en revue les (09) préoccupations majeures qui leur ont été adressées notamment, le non-respect par les Etats de la libre circulation des biens et des personnes, les multiples contrôles tracassiers sur le tronçon Cantonnier-Béloko, le paiement des frais de 25.000 F d’escorte en aller et retour sur le territoire centrafricain, le paiement de l’amende forfaitaire pour le pont bascule, la sécurisation des chauffeurs camerounais dans les convois, le rapatriement du corps du défunt, l’ouverture d’une enquête sur l’assassinat du conducteur camerounais, la libération et le rapatriement de l’apprenti-chauffeur, et la remise du véhicule à l’origine de cet incident à son propriétaire.
Des (09) points évoqués, (04) ont été solutionnés ou trouvent un début de solutions favorable; tandis que pour les 5 autres, des engagements fermes ont pris par les deux membres du gouvernement en vue de les atténuer.
Tout est bien qui fini bien, la grève a été levé, les camions circulent à nouveau au niveau de la frontière Camerounais- Centrafrique, et ainsi les deux ministres chacun accompagné de sa suite, ont tenu à aller témoigner leur sympathie à la famille de l’illustre disparu tout en implorant Allah pour le repos de son âme.
Par Anaïs Oket.