7 novembre 2024

Politique : la sortie fulgurante de Papa Yaoundé sur le Rdpc

Chers bien aimés camarades RDPC, j’ai appris et lu avec une attention soutenue les différentes lettres de démission et de démenti à la section de Messok dont je ne saurais certifié l’authenticité. Mais il est d’une évidence indéniable, autant moi que les autres militants avertis, ceci doit être le reflet d’une infine partie de l’immensité du malaise que vivent la plupart des démembrements du RDPC dans la région.

Il n’est nullement question ici pour moi de dire qui a tort et qui a raison, encore moins de trouver un bouc émissaire. Le peu que je puisse dire, les démembrements du RDPC à l’Est sont orphelins d’un manque criard de l’animation, de la coordination et du suivi constant et permanent, les gens ne débarquant des grandes villes qu’à bord des grosses cylindrées, des billets de banque craquant et neuf flanquer des équipes de reportage TV pour le ONE MAN SHOW le 24 mars, le 06 novembre et pendant les différentes élections à la base. Pour peu qu’on soit imprégné des réalités politiques de l’Est, nous connaissons les points chauds entre autre, à titre purement indicatif Messok et Lomie et ca depuis belle lurette. Chaque fois qu’on désigne un Délégué du comité central là-bas ca devient un cauchemar pour lui.

Le Ministre Perevet avait subi la triste expérience comme délégué du comité central à Lomie. Chaque fois qu’on se rencontre il m’évoque ce qui devient pour lui un triste souvenir de toute sa carrière politique. Je reconnais et salue les multiples descentes du sénateur Amama ci-devant président de la commission départementale de supervision du RDPC dans le Haut Nyong pour essayer de calmer le jeu à Lomie mais hélas en vain.

A mon humble avis le problème se situe à 4 niveaux. Comme je ne cesse de le dire au quotidien les nominations dans les hautes sphères de l’Etat ne donnent pas automatiquement la connaissance des textes du parti, moralité il fait envoyer les délégués sur le terrain en tenant compte de leur expérience, leur expertise, leur maîtrise de soi, leur intégrité morale, leur neutralité, leur état d’esprit, leur esprit managérial, de la sensibilité et de la spécificité des lieux où ils sont envoyés. Les textes du parti sont clairs il suffit de s’y conformer et de les implémenter.

2- à l’Est il nous manque de leader charismatique, des patriarches intègres et neutres capables d’être écouter et de fédérer toutes les parties pour la bonne cause.

3eme les gens convoitent les postes politiques pas par conviction idéologique, encore moins pour servir le parti ou la base militante mais davantage pour se servir et servir leurs familles et leur mentor.

4ème j’ai personnellement connu les SG Ndoumba Charles, Sadi René, Nkute Jean, chacun ayant géré le parti à sa manière dont je n’ai pas qualité d’apprécier ou de juger. Le peu que je puisse dire et affirmer c’est avec le SG Ndoumba Charles, chaque fois qu’il y avait des problèmes dans une partie du pays, il s’y rendait personnellement avec une équipe pour écouter et pacifier les militants à la base mais hélas le parti se gére dans les bureaux feutrés de Yaounde et dans certains hôtels fleutres de la région abandonnant ainsi les militants à leur sort avec des partages sanguinaires.

A l’Est le parti a un vide juridique. On ne gère pas le parti avec les messages portés et des directives. Avec Bokam à l’époque coordinateur régional, il faisait sienne cette sagesse qui dit dans l’armée une mission, les moyens et les résultats, non seulement il mettait les moyens logistiques mieux on parcourait toute la région de l’Est dans toutes ses profondeurs à la rencontre du militant lambda, C’EST CA QU’ON APPELLE TOUCHER DU DOIGT LES REALITES DU TERRAIN. Telle est ma petite contribution sans fixation aucune surtout que tout bon militant peut confirmer tout ce que je dis. Chers camarades ressaisissons nous.

Par le Camarade MEDOUMBA Senghor

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