22 décembre 2024

Commune de Yokadouma : Les promesses non tenues de Timothée Abono.

Les agents communaux agonisent après plus de 10 mois sans salaires. Le chef de l’exécutif communal est toujours incapable de respecter sa parole donnée au cours de la dernière réunion de crise du 14 janvier dernier, en présence du préfet du département de la Boumba et Ngoko et du président de la CAPEF. Un leurre.

Rendu à la présente date, les agents communaux de Yokadouma sont toujours à l’attente des salaires. Où est passée la promesse faite le 14 janvier dernier de régler une moyenne de 4 mois de salaires avant la fin du mois? Rrien n’a suivi sur le plan concret. Au cours d’une récente interview accordée au journal Rigobert Alondja dans le cadre de l’émission “Parole aux acteurs“, le chef de l’exécutif communal a laissé entendre qu’il va tenir à sa parole. Toute fois, il n’a pas indiqué clairement une date. «J’ai pris sur moi, l’engagement de payer les salaires. Peut-être, le processus peut traîner, mais je vous le rassure, je suis dans une lancée où je dois apurer cette dette salariale. Soyez-en sûr, la masse salariale retrouvera ses lettres de noblesse dans la Commune de Yokadouma. Les agents communaux seront bientôt contents. Je ne dis jamais sans réaliser», indiquait Timothée Ernest Abono Mpoumbiel répondant à la question de chef de chaîne de la radio communale de Yokadouma. Une nouvelle promesse qui vient s’ajouter à celle tenue au cours de la dernière réunion de crise en présence des autorités administratives, des élites notamment le président de la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (CAPEF) et des agents communaux. De l’avis de certains observateurs, il s’agit d’un leurre à la Commune de Yokadouma. On n’a pas encore oublié les récriminations énoncées par l’un des délégués du personnel au cours de la réunion de crise initiée par Martin Mindjos Momeny à Yokadouma.
« Si nous avons atteint cette étape, c’est la conséquence de plusieurs démarches sans succès pour trouver des pistes de solutions. Malgré notre bonne volonté par des plaidoyers auprès des autorités administratives et des élites, nous n’avons jamais été écoutés. Malheureusement, rien n’a été fait. Nous pensons que l’exécutif communal de la présente mandature semble être l’un des plus piètres de l’histoire de la Commune de Yokadouma. Il est paresseux, négligeant et ne prend rien au sérieux », révélait Diro Jean Dénis. Au-delà des problèmes liés aux arriérés de salaires, le délégué du personnel ira plus loin en perçant l’abcès. « Nous connaissons d’autres problèmes plus graves que les salaires. Le paiement des cotisations sociales à la Caisse nationale de prévoyance sociale(CNPS) n’est pas une réalité. Nous avons ici, des agents communaux qui sont admis à faire valoir leurs droits à la retraire sans percevoir un seul kopeck. Il en est de même pour le reclassement et les avancements. La maison Commune de Yokadouma est un grand malade. Toutes les autorités administratives ont toujours conseillé au chef de l’exécutif communal de trouver une thérapie mais ce dernier n’a jamais trouvé la solution idoine », dénonçait-il avec véhémence.

Réputée être la Commune forestière la plus riche du pays, ses employés plutôt croupissent dans le dénuement. À date, ils accusent plus de 10 mois d’arriérés de salaires. L’ère Timothée Abono Mpoumbiel est marquée par des grèves successives des agents communaux et des passages du chef de l’exécutif communal au Tribunal criminel spécial.
C’est décembre 2021 que la série de soulèvements des agents communaux a commencé. Le pic des grèves a été marqué par l’installation des barricades et des pneus incendiés à l’entrée de l’hôtel de ville de la mairie de Yokadouma en date du 10 janvier 2022. Ce jour-là, les agents communaux voulaient en découdre avec le chef de l’exécutif communal dont ils jugent insoucieux et incompétents. Ce qui va pousser le préfet du departement de la Boumba et Ngoko, Valery Norbert kuela et les responsables des Forces de maintien de l’ordre à descendre sur les lieux pour négocier et apaiser les tensions pour éviter les débordements et le pire. La suite des évènements sera aussi marquée par la convocation d’une réunion de crise à l’invitation du président de la CAPEF. Pour calmer ses frères et leur permettre de payer le taxi afin de retourner dans leurs domiciles respectifs, Martin Mindjos Momeny avait offert la somme d’un million de FCFA. Mais seulement, les nouvelles qui nous parviennent de cette Commune située dans le département de la Boumba et Ngoko font état de ce que le chef de l’exécutif communal est de temps en temps aperçu au TCS à Yaoundé pour y répondre de sa gestion dit-on opaque. De bonnes sources, le compte administratif de gestion du maire et receveur municipal de l’exercice budgétaire 2020 avait été adopté avec plusieurs observations émises par l’organe délibérant et que jusqu’à présent, le document n’est pas toujours validé. Avec pas moins de 751 millions de FCFA alloués pour le fonctionnement de l’institution communale en 2020 dont plus de 225 millions de FCFA réservés au paiement des salaires, on se demande comment le maire accuse autant de mois d’arriérés de salaires. Apprend-on également de ces mêmes sources, le taux d’exécutions physiques du budget d’investissement public (BIP) 2020 de la Commune de Yokadouma est de 3,2% seulement. Au classement régional des Communes par rapport à ses performances sur l’exécution des projets inscrits dans le Bip 2021, la Commune Yokadouma est classée 19ème sur 33 Communes avec un taux de réalisation physique de 61,55%. Ce n’est que la semaine dernière que les travaux d’entretien de la voirie urbaine ont été engagés. Dans le cadre de la décentralisation, le ministère des Travaux Publics transfèrent des fonds de l’ordre de 27 millions de FCFA pour cette tâche.

Alors qu’on s’attend à un début de solution aux problèmes posés çà et là, une certaine presse parle plutôt de cabale médiatique contre Ernest Timothé Abono Mpoumbiel. « Ses adversaires politiques profitent des revendications salariales des personnels pour ternir son image auprès de l’opinion publique », peut-on lire dans un article paru en kiosque ce 18 janvier 2022. Une version qui irrite les agents communaux. Dans le même texte, le maire de la Commune de Yokadouma annonce une vague de compression du personnel. L’on apprend que la masse salariale mensuelle est estimée à près de 30 millions de FCFA pour un effectif pléthorique d’au moins 300 agents communaux dont certains ont été recrutés avec des diplômes douteux. De ce fait, le rendement d’un personnel communal recruté sur la base du favoritisme ne saurait profiter objectivement à la Commune à l’ère de la décentralisation effective. D’où l’ambition du chef de l’exécutif de diminuer dans les rangs des personnels, les agents inutiles. A cet effet, le maire de la Commune de Yokadouma vient d’obtenir une délibération qui lui donne quitus d’engager les procédures. L’on apprend qu’une commission ad hoc verra le jour dans les brefs délais pour que lumière soit faite sur la situation des employés indélicats. Cette commission sera constituée apprend-on : du représentant de la préfecture de la Boumba et Ngoko, du délégué départemental du ministère de la Décentralisation et du Développement Local, du maire de la Commune de Yokadouma, des délégués du personnel, d’un huissier de justice et d’un avocat de la Commune. « L’exercice va consister au licenciement de tous ceux qui seront pris en flagrant délit de fraude sans préjudice des poursuites judiciaires car le parquet sera également représenté au sein de cette commission ». Il faudra par la suite « redéfinir les profils et les postes à pourvoir désormais » « Nous voulons tout mettre à plat pour une gestion saine des personnels et de leurs carrières », déclare-t-il. « Tout le monde pense que la commune de Yokadouma a toujours les mêmes revenus qu’il y a 10 ou au moins 15 entreprises forestières exerçaient sur notre territoire et payaient toutes leurs redevances forestières annuelles (Rfa). La commune de Yokadouma pouvait se permettre de mener un train de vie princier. Aujourd’hui, à peine six restent opérationnelles. Il nous est alors difficile de maintenir le même niveau de dépenses avec des recettes amoindries », confie Timothée Abono M.

Par Christelle TAMO

Une réflexion sur « Commune de Yokadouma : Les promesses non tenues de Timothée Abono. »

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