19 mai 2024

Terrain : La terre comme creuset de richesse. L’hon. Berthe Mefant Nanga vient de boucler une tournée de remise du couvert végétal aux populations du Haut-Nyong.

C’est par Ntolock 2, village situé à mi chemin de Messamena que l’hon député Rdpc du Haut-Nyong Berthe Mefant Nanga, vient d’achever la première phase de distribution gratuite des plants améliorés de cacaoyers. Ceci, après les étapes d’Anguengue dans l’arrondissement des Mboanz à Angossas, à Bedigue chez les Bebend à Atok, à Abong-Mbang et dans l’arrondissement de Messamena.

A chaque étape, a rappelé Berthe Mefant Nanga : << Je voudrais pendant la durée de ce mandat, transformer mon département en un vaste verger de cacaoyers et de bananiers plantains. Je voudrais partager et impulser mon ambition d’enfance qui a fait de moi un ingénieur général d’agriculture hors échelle. Passion que j’ai toujours nourris pour la création des richesses. Puisque tout le monde n’a pas la chance de travailler dans la fonction publique…>> Accompagnée par les autorités administratives, municipales et traditionnelles de chaqu’un des quatre arrondissements où elle est passé, l’hon député n’a pas que récolté des bénédictions, mais aussi et surtout des doléances.

À Ntolock 2 par exemple, Sa Majesté Blanchard Bekolo lui a demandé de suivre de près, le projet de création d’un Cetic, dont les materiaux sont entrain d’être mobilisés sur le site. À Bedigue, comme à Abong-Mbang ou à Anguengue, les bénéficiaires attendent aussi des facilités pour l’entretien des exploitations agricoles mises en place. La santé, l’eau et l’électricité sont des domaines sur lesquels le député Rdpc est attendu.

De l’avis des 75 premiers bénéficiaires, la satisfaction est légitime et grande. << Je voudrais au nom de mes frères et sœurs, dire d’abord merci à notre maman Berthe. En suite, lui signifier que le plus gros reste l’acquisition des produits d’entretien. Ce qu’elle a fait est déjà bon. Mais, l’entrepreneuriat n’est pas facile si tu n’as pas une base financière.>> Chamberlain Mpoual indique par là, le souci de voir leur maman dépasser les semences pour les aider à acquérir les fongicides. Et puisque la terre ne trompe pas, tous les bénéficiaires ont promis mettre en champ ce matériel végétal amélioré qui ne dure que trois ans avant la production. Les élus locaux qui ont soutenu leur sœur ne sont pas restés insensibles face à ce geste. Pour David Ndjind Nkoum, deuxième adjoint au maire de Messamena :

C’est une grande première. Nous autres allons nous mettre derrière notre sœur pour accompagner la réussite de ce projet parlementaire. Puisque la croissance de notre produit intérieur brut doit venir de la production agricole de qualité et en quantité, les entrepreneurs agricoles que je souhaite que vous soyez ne doivent pas perdre de vue que c’est vous qui portez l’économie de notre pays. Il vous suffit de croire en vous, de fouiller, de creuser, de bêcher et d’oser. Moi je vous garanti de mon accompagnement. Conclue l’hon Berthe Mefant Nanga. Aujourd’hui, les pays développés le sont devenus pas à cause de la fonction publique, mais à cause de ce qu’ils produisent. Nous aussi, dans le Haut-Nyong nous avons les capacités, les compétences, et une terre riche et fertile qui n’a pas besoin d’être enrichie par les engrais. Je vous engage à respecter notre contrat, et je vous garanti que nous allons tous sortir de la précarité, de l’indigence, de la pauvreté en général…>> Telle est la position de l’hon Berthe Mefant Nanga.

Les différentes autorités administratives présentes n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de l’hon pour le geste qu’elle pose. Aussi, elles ont chacune dans son territoire demandé aux bénéficiaires de ne pas brader ce don, mais de l’utiliser à juste titre.

Elles ont d’ailleurs pris l’engagement de suivre les exploitations de tous les récipiendaires par le billet des délégués d’arrondissement d’agriculture, et d’autres techniciens établis dans les localités, afin de s’assurer du bon usage qui sera fait. C’était en présence de certains responsables locaux, ses proches collaborateurs du sous préfet… des chefs traditionnels et des populations en liesse.

Par Martin Crépin Ntsana Mekok, à Ntolock 2

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