par Avec un taux d’exécution physique de 77,29% en 2021 comparativement à 66% en 2020, la présidente du comité régional de suivi participatif de l’exécution physico-financière du Budget d’investissement public (Bip) à l’Est se dit satisfaite.
Le 28 janvier 2022, la salle des réunions de la délégation régionale du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) a tenu de cadre pour cette séance de travail présidée par l’Hon Berthe Nanga Mefant. Autour de la députée de la Nation, l’ensemble des administrations sectorielles dans la chaine de l’exécution du BIP à l’Est. « Nous sommes u e équipe satisfaite à la suite des résultats engrangés après l’examen de la situation globale de l’exécution physico-financière du Bip pour le compte de la région de l’Est. Comparativement à l’année dernière et à la même période, nous avons fait un bon de plus de 11 points. Ce qui donne un taux d’exécution de 77,29% en 2021 contre 66% en 2020. Nous tenons à adresser nos vives félicitations à l’ensemble des acteurs impliqués dans la chaine de l’exécution du BIP à l’Est pour le travail abattu. En attendant donc le classement national, nous pouvons déjà nous réjouir des résultats obtenus » a fait savoir la présidente du comité.
Les services de la délégation régionale du MINEPAT à l’Est ont mis à la disposition du grand public, une documentation qui accès au classement des Communes et des administrations par rapport à leurs performances sur l’exécution des projets inscrits dans le cadre du Bip pour le compte de l’exercice budgétaire 2021.
Pour ce qui concerne les Collectivités territoriales décentralisées (Ctd), il ressort que les Communes de Bertoua 1er, Bertoua 2ème, Diang, Gari-Gombo, Nguélébok, Mandjou, Moloundou sont les meilleurs élèves avec des taux d’exécution physique de 100% respectivement. Sur les 33 Communes que compte la région de l’Est, les Communes de Salapoumbé (52,94%), Bélabo(47,86%), Mboma (46,21%), Doumaintang (39,15%) et Somalomo (25,94%) occupent la queue du classement. Les Communes d’Abong-Mbang chef-lieu du département du haut-Nyong, de Batouri dans le département de la Kadey et de Yokadouma dans le département de la Boumba et Ngoko sont respectivement classées 12ème (71,92%), 16ème (66,30%) et 19ème (61,55%). Quant aux administrations publiques, MINESEC, MINAT, MINCOMMERCE, MINEPAT, MINFOPRA, MINFI, MINMAP et MINPOSTEL sont en tête du classement régionale avec des taux d’exécution physique de 100%. MINSEP (62,19%), MINAC (61,54%), MINPROFF (59,84%), MINEFOP (18,75%) et MINT (00,00%) sont classées parmi les 05 derniers.
Aucun forage réalisé en 2021 à l’Est
Il faut noter que la Région de l’Est a reçu pour le compte du Bip 2021, une enveloppe globale de plus de 10 milliards de FCFA pour la mise en œuvre de 616 projets. « A ce jour, le bilan de la contractualisation des projets est de près de 100% mais sur le niveau d’exécution physique, nous sommes justement à 77,29%. A notre avis, c’est un résultat satisfaisant. Cependant, nous avons connu quelques difficultés au cours de l’année dernière. Certaines Communes n’ont pas atteindre le niveau de réalisation physique de 50%. Aussi, aucun forage n’a pu être réalisé en 2021 dans la région de l’Est. Nous avons connu également le phénomène des prestataires de service véreux qui se voient octroyés des marchés mais ne les exécutent pas sur le terrain. Nous allons résilier tout simplement ces contrats. Nous avons également un sérieux problème de recours qui ne connaissent pas toujours de suite jusqu’à ce jour (28 janvier 2022 Ndlr) malgré la transmission à la haute attention de la hiérarchie. Par conséquent, ces crédits tombés dans la forclusion. Nous demandons aussi aux maire de faire remonter l’information à temps à chaque instance de suivi-évaluation de la chaine d’exécution du Bip », renseigne André Kinoua. Le délégué régional du MINEPAT à l’Est rassure que les classements publiés par ses service reflètent avec exactitude la réalité sur le terrain. Il n’est donc pas question de faire de la complaisance dans ces différents classements. Un doigt accusateur est pointé sur certains exécutifs communaux qui ne comprennent toujours rien des procédures.
Par Christelle TAMO
