21 novembre 2024

État Civil : Batouri abrite un atelier plaidoyer sur l’amélioration de l’offre de service. Le Bureau National de l’État Civil (Bunec) pour l’Est en organisant cette session de travail souhaite capaciter les principaux acteurs de la chaîne d’établissement des actes d’état civil dans le département de la Kadey à l’Est.

La question de nationalité camerounaise nourrit beaucoup d’encre et de salive dans le pays qui partage des frontières avec des voisins qui ont traversé du fait des crises sociaux-politiques et dont s’est porté garant de l’accueil et la protection des populations sur ses terres. Le département de la Kadey se doit d’être mieux outillé sur le cadre légal de l’état civil ; le rôle et la responsabilité des acteurs ; la fonctionnalité des centres d’état civil ; les enjeux et défis de l’interopérabilité en matière d’état civil au Cameroun.

Eu égard à cette situation, le bureau régional du Bunec Est conduit par Christian Bindzi Bindzi a jugé utile d’améliorer le système d’enregistrement des faits d’état civil, ce qui demande une ferme volonté, un soutien et un engagement des collectivités territoriales décentralisées auxquelles les centres secondaires sont rattachés. C’est ainsi que le Bunec et Norwegian Refugee Council (NRC), sur la base d’un partenariat formel, travaillent de concert avec d’autres acteurs humanitaires à l’instar de la fondation Ngolla depuis 2019 dans le cadre du projet Iyeke Oki, notamment le HCR.

Pour Christian Bindzi Bindzi : « il s’agit d’une approche territoriale et inclusive et dans une logique transfortalière afin de contribuer au développement équilibré et durable… », avant de renchérir en précisant que : « Cette action vise à traiter les facteurs de vulnérabilité des territoires touchés et à renforcer la gouvernance ainsi que les facteurs de résilience des populations hôtes, déplacées et réfugiées des départements de la Mambéré Kadeï et de la Kadey». Il s’agit d’amener les communes à prendre leurs responsabilités en vue de l’amélioration de l’offre de service des centres d’état civil secondaires de rattachement.

Par Bossis Ebo’o

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