21 décembre 2024

🚹Gare de Transit d’Abong-Mbang : Quand voyager devient un calvaire.  Le responsable de la gare de Transit d’Abong-Mbang impose une taxe de 500 frs par passager.

 

Vous vous imaginez ? Le tarif pour Bertoua partant d’Abong-Mbang, est de 2000 frs Ă  la gare de Transit on nous exige de reverser 500 frs par passager, c’est inadmissible” fulmine un chauffeur “d’ailleurs nous on prĂ©fĂšre racoler” tĂ©moigne un autre.

 

En consĂ©quence il devient difficile pour les passagers de trouver un vĂ©hicule dans cet espace amĂ©nagĂ© par la mairie d’Abong-Mbang , contraints d’attendre plusieurs heures avant d’embarquer, les plus impatients s’aventurent hors du complexe au risque de se faire harponner par les soldats de la nuit de plus en plus nombreux en cette veille de fĂȘtes de fin d’annĂ©e, ceux qui sont meilleurs athlĂštes capables de faire un Spring avec bagages sur la tĂȘte sont quelques fois aussi servis par les transporteurs rusĂ©s qui rĂŽdent , seuls les plus malins parmi ces derniers en effet tirent leur Ă©pingle du jeu,car si vous ĂȘtes pris surpris par les agents communaux en service sur le quai ou par les agents du poste de police ,le dossier du vĂ©hicule est confisquĂ© contre paiement d’une amende de 25000frs .

 

Si le pĂ©riple des passagers en direction de Bertoua Ă  la gare de Transit d’Abong-Mbang est moins laborieux Ă  cause de la prĂ©sence sur ce linĂ©aire des agences de transport interurbain conventionnelles, l’une d’elle d’ailleurs exaspĂ©rĂ©e par ce racket a choisi de construire sa propre gare Ă  Mampang, c’est un calvaire par contre pour ceux qui vont vers les destinations non desservies ( Mbama, Bagofit, Messamena, etc… ) c’est un vĂ©ritable concours de patience pour rallier une de ces localitĂ©s, car les chauffeurs sont clairement en fronde avec la taxe imposĂ©e par la mairie .

 

il faut carburer, il y a les pĂ©ages ,le gendarme appelĂ© Code PĂ©nal Ă  Mampang nous prĂ©lĂšve chaque jour de l’argent,de nombreux autres contrĂŽles exigent Ă©galement de nous chaque jour de l’argent,nous ne savons plus oĂč donner la tĂȘte

Devant cette anarchie c’est le passager en dernier ressort qui paie le prix fort.

 

Par Anicet MBAZOA

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