🚨Gare de Transit d’Abong-Mbang : Quand voyager devient un calvaire.  Le responsable de la gare de Transit d’Abong-Mbang impose une taxe de 500 frs par passager.

“Vous vous imaginez ? Le tarif pour Bertoua partant d’Abong-Mbang, est de 2000 frs à la gare de Transit on nous exige de reverser 500 frs par passager, c’est inadmissible” fulmine un chauffeur “d’ailleurs nous on préfère racoler” témoigne un autre.

En conséquence il devient difficile pour les passagers de trouver un véhicule dans cet espace aménagé par la mairie d’Abong-Mbang , contraints d’attendre plusieurs heures avant d’embarquer, les plus impatients s’aventurent hors du complexe au risque de se faire harponner par les soldats de la nuit de plus en plus nombreux en cette veille de fêtes de fin d’année, ceux qui sont meilleurs athlètes capables de faire un Spring avec bagages sur la tête sont quelques fois aussi servis par les transporteurs rusés qui rôdent , seuls les plus malins parmi ces derniers en effet tirent leur épingle du jeu,car si vous êtes pris surpris par les agents communaux en service sur le quai ou par les agents du poste de police ,le dossier du véhicule est confisqué contre paiement d’une amende de 25000frs .

Si le périple des passagers en direction de Bertoua à la gare de Transit d’Abong-Mbang est moins laborieux à cause de la présence sur ce linéaire des agences de transport interurbain conventionnelles, l’une d’elle d’ailleurs exaspérée par ce racket a choisi de construire sa propre gare à Mampang, c’est un calvaire par contre pour ceux qui vont vers les destinations non desservies ( Mbama, Bagofit, Messamena, etc… ) c’est un véritable concours de patience pour rallier une de ces localités, car les chauffeurs sont clairement en fronde avec la taxe imposée par la mairie .

“il faut carburer, il y a les péages ,le gendarme appelé Code Pénal à Mampang nous prélève chaque jour de l’argent,de nombreux autres contrôles exigent également de nous chaque jour de l’argent,nous ne savons plus où donner la tête “

Devant cette anarchie c’est le passager en dernier ressort qui paie le prix fort.

Par Anicet MBAZOA