7 novembre 2024

Cas de feminicide à Diang : la série noire continue.

 

Elle s’appelait Audrey Nguele , 17ans et élève au lycée de Diang. Morte à fleur de l’âge à l’hôpital régional de Bertoua ,la jeune fille a été arrachée à la vie suite à une hémorragie interne qui vient justifier l’extrême gravité des coups qu’elle a subi de la part de son partenaire.

 

Un autre cas de feminicide qui vient alourdir la la liste des victimes. 60 cas de feminicide déjà enregistrés jusqu’ici selon le média Griote

 

D’ailleurs nous avons encore en mémoire le décès de Diane Yangwo enseignante d’anglais au lycée bilingue de nylon à Douala,morte des suites de violences conjugales.

 

Les violences conjugales,une actualité qui continue de faire des vagues au Cameroun.Le domicile conjugal un lieu paisible par excellence où doit régner l’harmonie est aujourd’hui devenu un ring de boxe.Les hommes, transformés en champions de boxe d’un autre genre font des femmes leurs adversaires et leurs victimes ,de quoi donner raison à Thomas Hobbes qui affirmait “l’homme est un loup pour l’homme”.

 

Face à cette recrudescence des violences conjugales au Cameroun force est de constater le silence des ministères qui sont chargés de promouvoir l’épanouissement de la femme, pourtant célébrée en grande pompe chaque 8 mars lors de la journée internationale de la femme,un paradoxe qui ne s’explique pas, où est donc passée la solidarité féminine tant prônée par ces ministères?

 

Une autre journée qui s’inscrit en droite ligne dans la protection des droits de la femme,c’est la journée internationale contre les violences faites aux femmes instituée par l’organisation des nations unies le 25 novembre 1999.Une célébration qui n’a pas connu un écho pareil que celle du 8 mars.

 

Nonobstant.il est urgent de revoir les procédures judiciaires et administratives car la vie est un droit fondamental, inaliénable et imprescriptible.La vie est sacré,les hommes soyez humains.

 

Par Anaïs Oket

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