21 novembre 2024

Garoua : Le laboratoire national vétérinaire présente ses performances à la presse.

 

Face à la presse à Garoua ce Weekend, Me Baïdi Jean Pierre, avocat au barreau du Cameroun et avocat du Lanavet, revient sur les innovations, restructurations, appuis des partenaires et le paiement régulier des salaires des employés. Selon Me Baïdi , Dr ABEL WADE épouse dans son secteur depuis 3 ans, la vision du Chef de l’Etat Paul Biya, qui veut un Cameroun émergent à l’horizon 2035.

Le trihebdomadaire l’œil du Sahel beaucoup lu et très prisé par les populations du Septentrion voire de tout le Cameroun, a engagé sa crédibilité en publiant dans ses colonnes, que 27 employés ont été chassés pour sorcellerie au Lanavet en 3 ans. Une publication qualifiée de mensonge par Me Baïdi Jean Pierre, avocat au barreau du Cameroun et avocat du Lanavet. « Le Lanavet a licencié 14 employés pour des fautes qui n’avaient rien à voir avec la pratique de sorcellerie. Vous êtes des journalistes, et vous pouvez vérifier les décisions au niveau de l’Inspection de travail et au Palais de Justice. D’autres sont, poursuivit pour détournement des vaccins », indique Me Baïdi Jean Pierre, avocat au barreau du Cameroun et avocat du Lanavet.

Depuis la nomination du Directeur General le 11 Mai 2020 par décret du président de la république, et dès sa prise de service le 04 Juin 2020, Dr Abel Wade n’a cessé de poser des actes visant à rehausser l’image de marque du Lanavet.

Selon Me Baïdi Jean Pierre, avocat au barreau du Cameroun et avocat du Lanavet : « Il y avait des dysfonctionnements qui se remarquaient à plusieurs niveaux : premièrement au niveau de la vente des vaccins, beaucoup de ventes se faisaient en cash à la caisse, un particulier pouvait venir avec 10 millions ou 100 millions faire des achats à la caisse ce qui ne paraissait pas normal. Deuxièmement, il y avait beaucoup de personnes qui touchaient leur salaire à la caisse et il existait la pratique commune des avances sur salaire qu’on appelle habituellement des quinzaines, qui n’étaient souvent jamais remboursés. Je vous rappelle que moi-même lorsque j’étais à Garoua, j’ai eu à toucher mon salaire à la caisse. Aujourd’hui tout le personnel du LANAVET est payé par virement bancaire. Tout achat se fait par la banque, cela a été redressé. Si l’on veut une dose de vaccin, l’argent est versé dans le compte du LANAVET et l’acheteur vient avec le reçu de la banque pour se faire servir au laboratoire. Au niveau de la vente, il y a toute une procédure, ce n’est pas seulement le Directeur commercial qui vend le produit ; il y a toute une commission et chacun signe sur une fiche. Les gardiens sont impliqués au niveau de la comptabilité pour être sûrs que les quantités sont conformes à la facture pro-forma, au bon de commande, au bordereau de livraison. Même le contrôle de gestion, un groupe d’environ cinq personnes est impliqué dans la signature des documents et la sortie des vaccins ». Et d’ajouter : « La création de nouveaux services ;  la gestion des salaires et achats qui se font maintenant à la banque ; l’élaboration et l’implémentation de nouveaux projets sur les biofertilisants et production des premiers médicaments vétérinaires. Nous allons continuer à produire pour toute l’Afrique subsaharienne. Un de nos défis est d’arrêter avec les importations pour que nos ventes soient à des prix concurrentiels et que nous parvenions à gagner tous les marchés. » Depuis la nomination du Directeur General, Dr Abel Wadel, le Lanavet est resté un laboratoire de référence sur le plan international. Ce qui fait sa force est l’expertise, la qualité de ses produits et de ses services rendus. C’est la qualité de nos produits et des résultats sur le terrain ».

Par Félix SWABOKA

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