7 novembre 2024

Messok : Une pincée de sel dans un fleuve ! C’est la réaction du chef politique local à la suite de la démission de ceux qu’il appelle,«pseudo-militants”. Bachelard David Keyo croit dur comme fer que les adeptes de la déstabilisation vont essuyer à nouveau un échec cuisant et avec fracas dans leur basse manœuvre.

Tout est parti de la lettre adressée au Secrétaire général du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) par Jean Marie Aleokol Mabieme. En effet, c’est en date du 07 novembre dernier, que le neveu de l’ancien Secrétaire d’État à la Défense en charge de la gendarmerie nationale a opté de claquer la porte au parti des flambeaux à Messok. Pour cet enseignant d’éducation physique et sportive [Eps], « la face hideuse de cette section se caractérise par le détournement de décisions de la base, ce qui fait penser que le rassemblement a cédé la place à la division, que la ploutocratie se substitue à la démocratie, que le militant de base est devenu le dindon de la farce, symbole du divertissement des membres des différentes commissions en place lors des consultations au sein du parti». Après sa sortie du parti de Paul Biya, il est suivi en l’espace de temps de 48h, par 103 nouvelles personnes en date du 10 novembre 2021. Dans leur pamphlet adressé encore à Jean Kuete, le collectif des frustrés au terme du dernier processus électoral au sein du RDPC va dans la même logique que Jean Marie Aleokol Mabieme. « Les dernières consultations électorales au sein du RDPC pour les renouvellements des organes de base des bureaux nous ont une fois de plus, laissé un sentiment de frustration et de mépris… Nous nous retrouvons avec des dirigeants tant que sein de la Commune qu’à la section, qui nous sont imposés par des méthodes qui ne reflètent pas le cinquième de notre volonté à la base», peut-on lire dans cette correspondance incendiaire.

Entretien exclusif avec Keyo Bachelard David, président de la Section RDPC Haut-Nyong Sud 2 à Messok. « Les pseudo-démissionnaires ne font pas partis du sommier politique de notre circonscription»

Dans le camp d’en face, c’est le calme et la sérénité. Le président récemment élu à la tête de la section RDPC Haut-Nyong Sud 2 avoue qu’il ne reconnaît pas ces agitateurs dans les rangs du parti dont il a la charge de conduire dans cette circonscription politique. « Ils ne sont pas reconnus dans notre sommier politique. Par contre, nous avons pu identifier une bande de militants des formations politiques de l’opposition à l’exemple de l’Andp et du Pcrn. Ce sont très souvent des militants flottant et opportunistes dont on a la peine à donner les positions exactes. Ces fauteurs de troubles sont pour la plupart, des habitants de Messok village, Mbeng Mbeng et Koungoulou. Ils sont à la solde d’un gourous qui leur vend le rêve et l’illusion», explique le chef politique local. « La démission en cascade de ces pseudo-militants du RDPC pour ma part n’est qu’une pincée de sel jetée dans un fleuve. C’est un non événement. Ils ont été régulièrement battu à toutes les élections et ils sont incapables de digérer ces échecs politiques à répétition. Maintenant plongés dans le chômage politique, ils veulent se faire voir par ces manipulations ubuesques. Ils veulent semer le doute et la confusion dans les esprits des populations et de l’opinion publique nationale et internationale en proclamant, le mensonge, désamour et la tristesse. Cette comédie n’est pas suivie par nos populations qui vaquent calmement à leurs activités quotidiennes», fait savoir Bachelard David Keyo. Le maire de l’Émergence est aux affaires et rassure ces fauteurs de troubles qui sont déjà connus et qu’ils seront bientôt exposés sur la place publique. À Messok, la démission de ces personnes ne saurait ébranler la dynamique du changement qui vise l’amélioration des conditions de vie des populations locales par l’accès aux services sociaux de base : ouverture des routes, accès à l’eau potable, l’éducation, la santé, l’énergie électrique, l’appui aux organisations agro-pastorales, l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et la promotion des fils et filles de Messok à des postes de responsabilité au sein de l’appareil étatique…«C’est mon combat», insiste Bachelard David Keyo. Autant de chantiers prioritaires qui occupent le centre d’intérêt du chef de l’exécutif communal en ce moment. Imperturbable, l’élu local conforté part sa casquette de chef politique du RDPC à Messok entend travailler avec toutes les forces positives disponibles pour le bien-être de tous. Il pense que l’adhésion à une association politique étant individuelle et libre, la démission ne saurait être un moyen de chantage et de pression politique. « Au RDPC, l’adhésion se fait à la base et est matérialisée par la remise d’une carte de membre. Il est donc inadmissible que la démission se fasse au sommet du parti. Il y’a donc vice de procédure», conclut l’homme politique. Passons donc à autre chose.

Par Gustave EPOK

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